L’exposition « K LOVE » a eu lieu au CSC Fossé des Treize
DU 29 NOVEMBRE AU 24 DECEMBRE 2011
« C’est toi la fille qui fait tomber tous les garçons amoureux ? Est-ce que tu crois que cela pourrait m’arriver à moi aussi ? »
Après « Regard brut sur Venise » en septembre 2009, « Des Machines et des Hommes » en octobre 2010, « Traces d’hommes » en août 2011, Karim TATAÏ nous propose sa nouvelle exposition au CSC du Fossé des Treize, « K Love ».
Depuis la St Valentin, Karim TATAÏ glane les cœurs épanchés des autres…
Il nous entraîne dans sa quête solitaire et maladroite de l’amour impossible….. mais nous ramène aussi à notre propre quête !
Cœurs objets, cœurs gravés, cœurs commerciaux, cœurs dessinés, hachurés ou peints, cœurs effacés par les intempéries, le temps ou peut-être par la main même de celui ou celle qui les avaient tracés, cœurs oubliés….
Cœurs dans tous leurs états, au cœur de la ville, s’affichant dans les vitrines ou cachés dans l’angle d’une porte cochère, comme les cailloux blancs du petit poucet…. traçant un chemin vers le notre.
Derrière chaque cœur, une histoire… universelle dans sa singularité, singulière dans son universalité, celle, de la quête de l’autre, de la compagne ou du compagnon.
Cette exposition soulève pudiquement le voile de la solitude voir de la détresse relationnelle et sexuelle de la personne handicapée. Elle s’inscrit en filigrane, dans le débat de société sur le droit à une vie amoureuse et une vie sexuelle pour la personne en situation de handicap.
Une quête journalière
Karim TATAÏ ne dessine pas des cœurs, il empreinte ceux des autres et les moments qui s’y rattachent.
« Déficient mental », « Autiste »,… qu’importent les mots….
Si les mots définissent, nous rassurent ou nous angoissent, ils enferment sans forcément le vouloir la personne en situation de handicap dans un carcan de préjugés qui limitent les possibles.
Entre mots d’enfants et réflexions sur le monde, incapacité à quitter son nid et désir d’envol, Karim nous étonne… nous surprend !
De son monde qui n’est pas tout à fait le notre mais qui y ressemble parfois beaucoup, il interroge le quotidien, le banal et réinvente à travers ses clichés un langage pour nous raconter.
K Love Diaporama
Les photos ne sont ni recadrées, ni retouchées.
