Le vernissage d’une exposition passe toujours trop vite.
L’exposition aussi d’ailleurs. Ensuite, il ne reste que les souvenirs, quelques photos, un article de presse, quand un journaliste a bien voulu se déplacer.
Pour l’occasion, on avait été acheter un costume tout neuf, et des chaussures, mais j’ai préféré rester dans mes sandales. J’ai horreur des chaussures qui me font mal.
Une amie costumée de Venise est même venue dans son costume vénitien.
J’ai eu la chance pour ma première exposition d’avoir la télé qui s’est déplacée, mais il ne reste plus de traces, l’actualité faisant place à l’actualité. J’ai aussi eu un article dans les Dernières nouvelles d’Alsace. Mon premier article dans un journal.
Alors, si vous voulez découvrir quelques unes des photos exposées ou encore celles du vernissage, voici deux diaporamas.
diaporama photos exposition
diaporama vernissage
Le mot du Centre Socio-culturel du Fossé des Treize où j’ai exposé mes photos
Si le centre socioculturel a choisi d’accueillir l’exposition de photographies de Karim TATAÏ, c’est d’une part qu’il est ouvert à tous, et à toutes les initiatives des habitants du quartier, mais aussi que, en tant que lieu de proximité situé au cœur de la ville, nous nous interrogeons sur la place faite aux personnes handicapées, l’attention qu’on leur porte et comment elles vivent leur environnement, elles qui sont partie prenante de la population du quartier.
Pour alimenter cette réflexion, nous accueillons déjà des enfants handicapés au Fossé des Treize, que ce soit par l’intermédiaire d’un organisme, le SISES (Service d’Insertion Scolaire et Sociale), le mercredi au centre de loisirs ou encore dans des activités comme le théâtre ou la danse, à l’initiative des parents et des professeurs.
Nous comptons profiter de cette exposition, notamment lors du vernissage, pour échanger entre parents, partenaires et institutions et pourquoi pas, initier des forums de discussions ou des projets qui permettraient d’accompagner les parents d’enfants handicapés et d’amener à davantage de relations bienveillantes et de solidarité.
Des photos touchantes et authentiques. Bravo.
Karim porte très bien le costard. C’est le bel italien du vernissage !